Une rencontre
Issu d’une famille de boulangers depuis cinq générations, c’est dans un joli petit village allemand perdu au milieu des forêts de la Hesse que Gerhard Weber voit le jour. Il porte encore des culottes courtes lorsqu’il met la main à la pâte. Depuis, il n’est jamais loin du fournil. Et lorsqu’il n’y est pas, c’est au piano que Gerhard aime passer du temps et composer. À 18 ans, il quitte l’entreprise familiale. Il part s’installer à Bonn afin de parfaire sa formation de boulanger-pâtissier dans différentes maisons de prestige. Il a soif d’apprendre et son exigence le pousse à partir à l’étranger pour se perfectionner et découvrir d’autres techniques. En mai 1986, il regarde les petites annonces dans les journaux professionnels en quête de sa prochaine expérience…
Quant à Sylvie Blum, elle naît à Paris. Son père allemand et sa mère française œuvrent depuis longtemps pour le rapprochement des deux pays. La Pâtisserie Viennoise est fondée en 1956 à Paris dans le 17ème arrondissement. C’est en effet le premier établissement parisien à proposer des pâtisseries allemandes et autrichiennes. Sylvie grandit également près du fournil et pianote, elle aussi. Mais c’est sur un clavier d’ordinateur car elle se destine à des études d’informatique. La vie en décide pourtant autrement ! L’établissement est en plein expansion. Un salon de thé ouvre ses portes au-dessus de la boutique, la clientèle afflue et on lui demande de prêter main-forte. Elle fait très vite partie de l’entreprise, et en devient la gestionnaire. Mais voilà côté production, les effectifs s’avèrent insuffisants. Un nouveau pâtissier serait le bienvenu. Et c’est un jour de mai 1986 que Sylvie passe une petite annonce dans les journaux professionnels …
Le Stublï
C’est avec brio que Sylvie et Gerhard Weber ont repris le flambeau de l’affaire familiale. Ils créent une nouvelle enseigne, Le Stübli, et réorganisent l’entreprise pour lui donner un nouveau dynamisme, tout en perpétuant le mélange culturel franco-allemand auquel ils restent très attachés. Le succès et la renommée ne cessent alors de croître, l’adresse devient un lieu incontournable pour les amoureux de la gastronomie allemande et pour les passionnés de pâtisserie tout simplement.
Naissance du Stube
En 2008, Sylvie et Gerhard décident de céder Le Stübli et de prendre une année sabbatique et sympathique . Une occasion de se ressourcer et de s’inspirer pour leur prochain challenge. Ils cherchent alors à associer leur savoir-faire et leurs spécificités pour créer un nouveau concept de gastronomie franco-allemande à leur image :
Le Stube est né : Restaurant – Snack’issime pour une consommation nomade – Pâtisserie-Café pour un “Kaffee und Kuchen” comme en Allemagne.
Trois manières de savourer les spécialités concoctées avec amour et savoir faire par Gerhard